Adrien et Elodie Hourlier, un projet qui défrise…
Uni à la ville, ce duo de dyonisiens veut changer les pratiques des salons de coiffure en commercialisant une « box » de produits bio.
La « Hair Pro Box », c’est le nom du projet très « tiré par les cheveux » d’Elodie et Adrien Hourlier, deux trentenaires dionysiens primés parmi les douze lauréats de la première édition du Go In, le premier concours d’émergence d’idées de la marque In-Seine-Saint-Denis. En disant cela, on ne fait injure ni aux jurés du concours, ni à Elodie et Adrien puisque leur idée est liée au monde de la coiffure où exerce la première nommée, comme coiffeuse, depuis une quinzaine d’années. L’Hair Pro Box est donc « un système d’abonnement qui permettra aux salons de coiffure de découvrir différent types de cosmétiques, crèmes, laques, couleurs ou instruments de coiffure grâce à un abonnement mensuel de 29, 90 euros qui pourra être pris à l’année ou simplement pour un mois, explique Adrien Hourlier.
« Notre projet, c’est aussi l’envie de démontrer qu’avec de l’envie et le soutien du réseau des ambassadeurs du In, on peut faire bouger les lignes… »
Une manière de rompre avec les habitudes d’un milieu où les « salons sont obligés d’acheter de gros volumes auprès de leurs fournisseurs », poursuit le mari de la coiffeuse, sapeur-pompier dans le civil mais aussi ardent défenseur de l’idée germée sous le brushing de madame.
Ensemble, ils ont donc écumé les fournisseurs de produits cosmétiques et arpenté les allées du dernier Mondial de la coiffure pour expérimenter la solidité de leur « bébé ». «Notre box sera composée de produits bio, un marché émergent, argumente t-il, avec des marques qui ont besoin de se faire connaître. Elle sera aussi un excellent moyen pour éviter certains problèmes de santé –respiratoire ou dermatologique-aux coiffeurs et coiffeuses.»
Reste maintenant à installer le concept avec l’aide du réseau des ambassadeurs du IN. « Comme on ne sait pas vraiment par où commencer, expose le duo, le suivi du GO In va être décisif. Et puis, ça colle avec notre envie de démontrer qu’on peut venir de Seine-Saint-Denis et réussir à monter un projet même lorsqu’on n’a pas fait de grandes études. »
Frédéric Haxo