Stephan Faudeux, un ambassadeur qui a la fibre

En 2014, cet éditeur de magazines a installé Screen4All, le forum des technologies innovantes pour le film, la télévision et les nouveaux media à Saint-Denis. Un rendez-vous qui prend de l’ampleur.

 

Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est Screen4All ?

Pendant deux jours, on va exposer toutes les innovations au service de la création de contenus. On aura aussi bien un gros village sur la prise de son, des exposants comme Sony, mais aussi une jeune boite qui fait du sous-titrage automatique grâce à une solution d’intelligence artificielle. Et parmi les nombreuses conférences, il y en aura, par exemple, une sur comment créer une chaîne de télé avec un smartphone. On abordera aussi le développement du E-sport.

 

Screen4Allreste avant tout un évènement professionnel ?

Oui, mais on accueille toute personne qui a un besoin de solutions audiovisuelles. C’est large parce que la vidéo est de plus en plus utilisée: des chaines de télé bien sûr jusqu’à celui qui va produire du contenu pour sa société, son association, sa collectivité.

D’ailleurs, nouveauté en 2017, vous avez choisi d’installer parallèlement à Screen4All, le Salon des Technologies de l’image et du son à la Plaine-Saint-Denis…

Oui, on veut ré-enchanter le Satisqui en est à sa 35e édition en lui faisant quitter la Porte de Versailles pour le marier avec Screen4All qui sera en quelque sorte sa boite à idées. L’objectif, c’est aussi de rendre l’évènement plus démocratique puisque toutes nos conférences sont gratuites.

 

Vous parliez d’intelligence artificielle, c’est la « révolution » à venir ?

Au-delà d’un terme qui fait un peu science-fiction, il y a là de vraies solutions pour épauler la production de contenus. Par exemple, on peut maintenant grâce à un outil d’intelligence artificiellecréer immédiatement après le but d’un joueur de foot, un clip de ses meilleures actions, ce qu’un humain ne pourrait pas faire.

 

Quels vont être les tournants technologiques à venir en matière de création audiovisuelle ?

D’ici 4 ou 5 ans, avec le numérique, on aura des caméras compactes automatisées dans les stades et le réalisateur pourra faire sa production à distance. Le fait de se passer de câbles va aussi accélérer l’information : bientôt avec la 5G, les caméras transmettront leurs images en direct.

 

Vous qui êtes aussi ambassadeur du InSeine-Saint-Denis, comment percevez-vous la place du département aujourd’hui dans l’industrie de l’audiovisuel ?

De plus en plus grande…

De plus en plus de sociétés liées à l’audiovisuel quittent Paris ou l’Ouest parisien et viennent agrandir le territoire de l’image déjà bien ancré en Seine-Saint-Denis

Maintenant, en Seine-Saint-Denis, il va être important de fixer les talents, parce qu’il y en a énormément dans ce département qui est jeune et où bouillonnent les idées. Mais, si vous arrivez plein de bonnes énergies sur notre marché, tout est possible.

 

Propos recueillis par Frédéric Haxo

 

Les 8 et 9 novembre aux Docks de Paris – Saint-Denis

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