Covid19: A la FSGT93 ambassadrice du In, on ne veut oublier personne sur le bord de la route…
Co-président de la FSGT 93 , l’ambassadeur du IN, Clément Rémond, s’est appuyé sur le réseau de ses 180 clubs sportifs en Seine-Saint-Denis pour proposer des activités physiques et sportives praticables par le plus grand nombre. Interview.
–Comment la FSGT 93 a-t-elle décidé de faire face à la crise du coronavirus ?
Clément Rémond. En gardant avant tout notre ADN, même privé de stades. L’idée pour nous, c’était de ne laisser personne sur le bord de la route en proposant des séances adaptées aussi bien aux sédentaires peu habitués à l’activité physique qu’à des pratiquants plus expérimentés ou encore aux personnes en situation de handicap. Sur nos réseaux sociaux et notre site web, on a donc organisé beaucoup de séances de coaching sportif en s’appuyant sur les entraîneurs de nos 180 clubs en Seine-Saint-Denis, mais aussi sur nos sportifs de haut niveau comme la marathonienne Anaïs Quémener. Et puis, on a aussi souhaité que nos propositions soient très ludiques en mettant, par exemple, en place des petits challenges très simples comme tenir l’exercice de la chaise le plus longtemps possible. Le jeu est aussi très important au-delà du simple message qui incite à bouger son corps.
-C’est-à-dire ?
En fait, on ne voulait pas non plus réduire l’activité sportive à des enchaînements d’exercices physiques rébarbatifs, souvent inadaptés d’ailleurs à de jeunes corps, c’est pour ça qu’on a proposé une série de fiches de jeux dans 7 sports mais aussi en danse adaptées à une situation de confinement, avec par exemple de la lutte sur futon, du tennis de table de salon, de la boxe sans bagarre… Jouer, c’est essentiel pour aider les enfants à grandir, se construire, s’émanciper aussi.
–Comment préparez-vous le déconfinement qui s’annonce ?
Côté sport, tous les championnats ont été arrêtés et ne reprendront pour cette saison, mais on n’exclut pas d’organiser, dans les règles du déconfinement, de petites rencontres conviviales où le sport aura sa place. Parce que le lien social virtuel, c’est utile mais ça ne remplace pas tout. C’est pour ça d’ailleurs que le réseau des ambassadeurs et ambassadrices du IN est très important pour faire passer des messages de proximité, à l’échelle de sa ville ou de son quartier en Seine-Saint-Denis.
Frédéric Haxo