C’était un match génial à jouer… Surtout quand on gagne à la fin ! J’imagine que pour les Black Panthers c’était forcément plus dur, mais ce sont de tels matches qui font aimer le football !
A l’entame du deuxième quart temps, les Jaunes et Noirs étaient menés 28 à 7. Comment avez-vous géré cela ?
Toute la saison on a travaillé pour avoir de la sérénité en attaque, pour rester calmes, attaquer jeu après jeu..
Oui, ça c’est ce que tout le monde dit et essaye de faire, mais y parvenir…
C’est vrai que c’est toujours plus facile à dire qu’à faire ! Mais c’est d’autant plus grisant lorsqu’on y parvient. Nous avons fait abstraction du score et lorsque nous rentrions sur le terrain, c’était pour marquer, rien d’autre. Nous nous disions que notre équipe défensive parviendrait enfin à les arrêter et que nous pourrions revenir au score. Et c’est ce qui s’est passé.
@Jo Ramon Pix
Pour cela, il faut un groupe particulièrement soudé. Comment êtes-vous parvenus à cette cohésion ?
L’équipe s’est construite dès les premiers instants de la saison. Nous avons pu nous rassembler tous ensemble pour une mise au vert de début de saison, dans un hôtel. Nous avons échangé sur les objectifs de la saison, collectifs bien sûr mais aussi personnels. Ces échanges ont servi de socle à notre cohésion, renforcée au cours des 3 à 4 entraînements hebdomadaires. Ça crée des liens…
Avez-vous déjà vécu pareille finale ?
Non, et pour une finale de cette qualité, il faut deux bonnes équipes. Les Black Panthers ont été brillants, ils ont joué un football dur, précis… Cette finale est une très bonne publicité pour le foot US.
Chaque année, le Flash vise le titre, mais cela faisait six ans qu’il leur échappait…
Lorsqu’on arrive au Flash, on entre dans une logique de compétition. C’est vraiment dans les gènes du club, avec des moyens humains pour cela. On ressent l’envie de gagner.
Sans être un spécialiste du foot US, j’ai remarqué que les receveurs du Flash parvenaient très souvent à gagner du terrain après réception du ballon…
Oui, c’est une des forces de notre attaque, vraiment efficace. Cela fait dix ans que je joue en Elite, l’attaque du Flash de cette année est la meilleure avec laquelle il m’ait été donné de jouer. Nos quatre receveurs sont en équipe de France, ils ont des qualités athlétiques et tactiques exceptionnelles.
@Jo Ramon Pix
Pour le dernier touch-down, vous avez fait un autre choix que celui de la longue passe…
Oui, nous nous approchions de la fin du match et avec nos adversaires, c’était un chassé-croisé permanent en tête du score. Nous étions confiants sur le fait que nous allions marquer, mais nous devions « bouffer du temps ». Et le meilleur moyen pour cela c’est le jeu au sol. Ça a marché !
Comment avez-vous fêté ce dixième titre ?
Le match avait lieu à Fos-sur-mer, sur un superbe terrain, mais sans grand-chose à côté. Et surtout nous n’avions pas les moyens de payer une chambre d’hôtel sur place pour faire la fête sur place. Alors, ça a été retour en car, bien calme car nous étions tous bien fatigués après une telle bataille. Et le lundi on s’est retrouvé à la maison, au stade Géo-André pour un barbecue entre nous.
L’an prochain, le Flash accédera à la coupe d’Europe…
Oui mais d’abord il faut savourer ce titre. L’an prochain est encore loin ! Mais on prendra le temps de se préparer pour se hisser au niveau européen. Pas question pour le Flash de servir de faire valoir aux équipes allemandes et autrichiennes…