#Engagement: Leo Club, la Seine-Saint-Denis à la cool…

#Engagement: Leo Club, la Seine-Saint-Denis à la cool…

Actifs au sein d’une association filleule du Lions Club International, ce trio de jeunes actifs, nouveaux ambassadeurs du IN clame haut et fort son attachement au département qui les a vu grandir. Et agit pour le faire savoir.

L’un est fonctionnaire au service social du Département de la Seine-Saint-Denis, le deuxième est technicien de laboratoire au sein du Ministère de l’Ecologie, le dernier est notaire.

A eux trois, ils sont les « Mousquetaires » de la Leo Cool Family. Dans l’ordre des apparitions, voici trois nouveaux ambassadeurs qui ont pour nom Yanis Petit-Phar, Lionel Pain et Florencio Thalardière. Ils ont entre 20 et 30 ans, vivent entre Bondy, Noisy-le-Sec et Drancy dans cette Seine-Saint-Denis où ils ont grandi, qu’ils pourraient quitter comme d’autres, mais ils ne le veulent surtout pas.

La preuve, depuis 2012, ils sont aussi actifs au sein du Leo Club Cool Family, une association filleule du Lions Club International qui regroupe en Seine-Saint-Denis « des jeunes de moins de 30 ans, étudiants ou jeunes actifs autour de projets sociaux, caritatifs et solidaires dont l’objectif est d’agir pour les autres. » Et dans ce domaine, il y a évidemment de quoi faire.

« On s’implique dans tout ce qui peut donner une bonne image de la Seine-Saint-Denis, en faisant en sorte qu’il y ait du fond derrière, résume Yanis Petit-Phar, le président du Leo Club basé à Aulnay-sous-Bois. Donner de notre temps et de notre énergie à ceux qui en ont le plus besoin, localement et dans le monde, c’est ce qui nous fait avancer. »

In et pas out

Banque alimentaire, collecte de lunettes, projet de course-relais en fin d’année pour une cause au service des habitants de la Seine-Saint-Denis font partie de la panoplie de leurs actions.

Et « drapés » dans leurs nouveaux habits d’ambassadeurs du IN, ils veulent également combattre le délit non pas de faciès, mais d’étiquetage trop vite réduit à deux chiffres mal associés. « Nous le disons clairement, nous n’aimons pas qu’on parle du « neuf-trois » ! Notre département, c’est le quatre-vingt-treize, la Seine-Saint-Denis, un département à part entière parmi ceux qui composent la France et pas une réserve de « sauvages », martèle Yanis Petit-Phar.

D’ailleurs, et ça ils le clament cette fois d’une seule voix, ils ne veulent pas quitter « leur » Seine-Saint-Denis : « Bien sûr, on aurait pu partir ailleurs, mais nous tenons vraiment à ce que nos enfants grandissent ici en Seine-Saint-Denis, qu’ils voient ce territoire évoluer, devenir un pôle d’attraction de plus en plus important. »

Frédéric Haxo