#Réseau: In Seine-Saint-Denis pose sa marque sur le Salon des Entrepreneurs

#Réseau: In Seine-Saint-Denis pose sa marque sur le Salon des Entrepreneurs

Pendant deux jours au Palais des Congrès à Paris, le stand du Département est devenu « l’ambassade de l’état d’esprit » d’une marque territoriale qui fédère déjà 400 acteurs actifs.

Au revers de sa veste, Bahar Ashouri a choisi d’afficher la couleur, le jaune du badge de la marque « In Seine-Saint-Denis » dont elle est devenue l’ambassadrice active à l’occasion du Salon des Entrepreneurs organisé au Palais des Congrès de la Porte Maillot, le 1er et 2 février.

 

« l’ambassade de l’état d’esprit du In Seine-Saint-Denis »

La même teinte que ses « équipements intelligents pour faire du vélo » avec les enfants produits à Montreuil. En petite série pour le moment avant, pourquoi pas, de voir plus grand. Et quoi de mieux pour ça que d’être au cœur d’un rendez-vous où se sont retrouvés plus de 2000 experts de l’art d’entreprendre, parmi lesquels la Seine-Saint-Denis, avec un stand promis lors des deux journées du salon à être « l’ambassade de l’état d’esprit du In Seine-Saint-Denis » a lancé Stéphane Troussel, le président du Conseil Départemental lors de sa visite Porte-Maillot.
Une manière donc de tendre le témoin à des ambassadeurs qui ont en commun de croire en leur département pour bâtir des projets. Qu’il vente ou qu’il pleuve comme pour Bahar Ashouri, la fondatrice de la toute jeune marque d’imperméable Rainette. Car, le projet de cette mère de famille de deux enfants est bien né un jour de pluie « il y a 2 ans » aux Lilas où elle s’aperçoit alors qu’il n’existe « rien de fonctionnel et de sécuritaire pour faire du vélo avec ses enfants. »  Ni une, ni deux, elle se met en selle sur les chemins de la création d’entreprise avec déjà une philosophie en tête : « J’habite aux Lilas et je produis à Montreuil. Pour moi, c’est important de produire en circuit court et de mettre de cette manière une partie de l’énergie de mon entreprise derrière les valeurs de mixité sociale que porte le département de la Seine-Saint-Denis. »

 

« En plus de porter des valeurs, le « In Seine-Saint-Denis » est une facilité qui nous est offerte pour élargir notre réseau »

Un discours et une envie relayés aujourd’hui par près de 400 ambassadeurs alors que la marque n’a été officiellement déposée que le 27 juin 2016 par le Conseil Départemental. « Rien d’étonnant » à cet engouement, estime pragmatiquement Yassine Cajee à la tête de Cajee Industry, une activité de réparation de vélos à domicile basée à la Courneuve. « En plus de porter des valeurs, le « In Seine-Saint-Denis » est une facilité qui nous est offerte pour élargir notre réseau d’entrepreneur, pour se développer, se créer des contacts, poursuit-il. Ça nous simplifie la tâche, nous ouvre des horizons, alors qu’à Paris par exemple, tout est beaucoup plus compliqué, plus fermé. »

 

« J’ai envie de défendre l’image d’un vrai vivre ensemble qui existe dans ce département»

S’ouvrir des portes, c’est justement l’objectif de Martin Pautard. Comédien « passionné de mode et Montreuillois d’adoption », ce trentenaire commence à peine à murir son projet « d’une marque de vêtements équitable et stylé qui vivra par et pour la Seine-Saint-Denis. » Alors, il se renseigne, fait le tour des stands de la fourmilière du Salon des Entrepreneurs et marque un arrêt prolongé sur celui de la Seine-Saint-Denis, premier département d’Ile-de-France pour son taux de création d’entreprises, fort de 5 pépinières et de 5 incubateurs prêts à donner le coup de pouce décisif aux énergies créatrices. « Je suis autodidacte, alors je dois encore élargir mes compétences, mais je me sens déjà bien soutenu par les différents partenaires qui existent dans le département pour soutenir la création d’entreprise, dit-il. En tout cas, quand j’aurais bien calibré mon projet, j’espère bien devenir un ambassadeur du « In Seine-Saint-Denis » tout simplement parce que j’ai aussi envie de défendre l’image d’un vrai vivre ensemble qui existe dans ce département, loin de ce que véhicule habituellement les médias sur nous. »

Frédéric Haxo