A table avec Gabriel Lenot, ambassadeur du In Seine-Saint-Denis
Avec son association « Les petits tabliers », cet ambassadeur du In investit les écoles et les collèges en créant des ateliers culinaires qui font monter la -bonne- mayonnaise du bien-manger et de l’égalité hommes-femmes…
« Organiser des ateliers de cuisine saine autour d’une recette simple, reproductible à la maison avec un budget raisonnable », c’est l’idée des ateliers organisés par l’association Les petits tabliers dans les écoles, collèges et centres de loisirs d’Ile-de-France. Une idée déjà expérimentée à Bondy et Saint-Ouen par Gabriel Lenot, ambassadeur du In et fondateur des Petits tabliers en 2019. Le tout avec un credo ultra-simple : « Tout ce qu’on veut, expose ce quarantenaire diplômé de psychologie et ex-spécialiste des ressources humaines, c’est promouvoir une alimentation qui est bonne pour la santé mais aussi pour la planète. » Une savante mayonnaise qui permet à ce Parisien de ne pas s’éloigner de la Seine-Saint-Denis qu’il a appris à découvrir et à aimer dans sa vie professionnelle passée d’abord au sein de Mozaïk RH, le cabinet de recrutement qui lutte contre les discriminations à l’embauche ou ensuite aux côtés du programme Eloquentia, défenseurs convaincus de l’art de l’éloquence. « Une de mes premières missions avec Mozaïk, se passait entre Clichy-sous-Bois et Montfermeil et j’en ai gardé un souvenir incroyable, raconte-t-il. La vitalité, la mentalité hyper-ouverte des gamins de ces deux villes m’avaient bluffé. »
Toqué d’égalité…
Voilà, entre autres, pourquoi il n’a pas hésité à endosser le rôle d’ambassadeur du In :
«Le In, c’est exposer des trucs bluffants qui se passent dans le 93 et il y en a beaucoup, donc il faut continuer à les sortir de l’ombre et si on avance tous ensemble, on décollera peu à peu l’étiquette négative qui colle trop, et à tort, à ce département. »
Y compris en démontrant qu’on sait manger sain et bien en Seine-Saint-Denis. « Et tout ça passe finalement par l’éducation, appuie le fondateur des petits tabliers, c’est en associant nos enfants à la préparation des repas que nous serons à la hauteur des enjeux de santé publique mais aussi d’égalité hommes-femmes. Dans 70% des familles, le repas est presque exclusivement préparé par les femmes, c’est aussi ce qu’il faut changer. »
Pour cela, comptez sur les Petits tabliers pour mettre les pieds dans le plat !
Frédéric Haxo
Crédits photo: Franck Rondot
(1) En savoir plus : lespetitstabliers.com