5 must-have pour une panoplie d’été écoresponsable made in Seine-Saint-Denis

5 must-have pour une panoplie d’été écoresponsable made in Seine-Saint-Denis

Où trouver les meilleurs spots pour se composer une panoplie stylée et écoresponsable ? Le In Seine-Saint-Denis vous ouvre son carnet de commandes. Allez un topito, coco, pour passer un été fashion en taille S ou XXL.

1# Upcycling radical avec ReFunk

Adepte de « l’upcycling radical », la marque audonienne ReFunk prône le zéro neuf et un objectif zéro déchet. Comment ? En travaillant sur des matières vouées à la poubelle afin de réduire les 4,5 millions de tonnes de déchets textiles produites chaque année en Europe. Tous les vêtements pensés par la petite équipe de la trentenaire Samia Boukbir sont conçus « artisanalement et localement dans un rayon de 20km autour du studio-shop de ReFunk » installé dans le quartier des Puces de Saint-Ouen.

Parmi les « musts have » de l’été, on préconise les jupes maxi et mini « Birkin » conçues par la jeune designer d’ucpcycling, Marise Plummer. Deux pièces conçues en réutilisant un maximum de chutes de jeans. Et puis, on ne résiste pas à vous glisser un mot sur la Bellucci, robe 100% upcyclée à partir de deux chemises masculines dont le slogan pourra être allègrement recyclé en soirée : « Il faut 2 hommes pour faire une Bellucci. » Une création d’Ornella Maris, issue des rangs de la Casa93, l’école de mode In Seine-Saint-Denis.


2# Le 93 mis en sac par Marine de Nagawika

Pour aller à la plage en Italie, en Crète, sur les bords de l’Ourcq ou pour rejoindre un des spots spécial chill In Seine-Saint-Denis en gardant le 93 à portée de main, il vous faut l’indispensable cabas « Plan créatif du Pré-Saint-Gervais, les Lilas ou Pantin » fait main par Marine de Nagawika, créatrice du concept « Jolie villes by Nagawika ».

Sur un sac en coton, la Pantinoise Marine Fronty décline à l’aquarelle des plans de ville du 93 qui sont l’une des valeurs sûres et surtout des pièces uniques de sa marque d’objets textiles Nagawika. Décoratrice pour le cinéma et la publicité, Marine a commencé par coudre pour ses enfants avant que son talent n’aiguille de plus en plus d’adeptes.


3# Yodi Body, des « maillots qui font se sentir bien » à Montreuil ou ailleurs

En créant Yodi Body, le « balnéaire qui sublime le corps des femmes », la créatrice et ambassadrice du In, Fatimata Sy, a cherché « à rester fidèle à son ADN : fabriquer et se sourcer localement. » Ses maillots de bain sont réalisés à 70% à une heure de Paris. Et les paréos de sa collection « beachwear » sont cousus In Seine-Saint-Denis avec le concours de l’atelier dyonisien Fer et Refaire. La Réserve des Arts à Pantin, autre ambassadeur du In, est aussi un des lieux où Fatimata Sy glane des pièces de tissu à recycler. Enfin, les fournitures (armatures et anneaux) de ses maillots sont issus de maisons françaises historiques comme Santoul et Crépin Petit.

Toujours pour le beachwear, elle crée aussi des chouchous très pratiques avec les chutes de ses maillots de bain. Surtout, couturière habituée au sur-mesure et à l’écoute de ses clientes, Fatimata propose fort à propos deux lignes adaptées à chaque morphologie (BABE & GIRL) parce « qu’au-delà du 44, l’offre est complexe voire inexistante. » D’ailleurs, sachez que «Yody » signifie « beau » en langue peul du Sénégal. Tout simplement parce que Fatima Sy « aime travailler autour des courbes de la femme pour trouver les formes, les volumes qui font se sentir bien et en confiance en maillot. »


4# Inaden, la maroquinerie originale et éco-responsable

L’été, c’est la plage, le chill, mais aussi des soirées aux quatre coins de la Seine-Saint-Denis en partant, pourquoi pas, à la découverte des plus incroyables couchers de soleil In Seine-Saint-Denis. Avec en bandoulière les sacs pensés par la Montreuilloise et ambassadrice du IN, Natty Ngoy. Créatrice de la marque Inaden en 2013, Natty fait vivre « une marque d’accessoires qui s’engage à valoriser une chaîne de production africaine. »

Avec des accessoires de maroquinerie –sacs, ceintures, pochettes- produits grâce à sa collaboration avec un atelier artisanal en Éthiopie, pays réputé pour son cuir de chèvres. De l’incontournable sac seau, au grand cabas jusqu’à la besace bandoulière en passant par les pochettes pour accessoiriser vos tenues dans un style décontracté chic, la maroquinerie d’Inaden s’affiche « pratique, féminine et intemporelle. » Une mode également sans compromis sur l’éthique puisque les cuirs naturels sélectionnés par Natty Ngoy sont « tannés semi-végétal pour un moindre impact environnemental. »


5# Afrikanista, la mode qui en dit long…

Avec sa marque de vêtements Afrikanista, Aissé N’Diaye, trentenaire grandie à Clichy-sous-Bois rend hommage au patrimoine de l’immigration africaine. Un héritage que l’ambassadrice du IN Seine-Saint-Denis met en valeur à travers une mode mixte qui porte haut et beau quelques proverbes africains très stylés. Au hasard, on vous livre celui-ci bien affiché sur un tee-shirt unisexe, simple mais bien coupé : « Si le crocodile achète un pantalon, c’est qu’il sait où mettre sa queue. »

Si avec ça, vous ne faîtes pas fureur au Kilomètre 25, on ira se recoucher illico presto après une nuit passée dans le tiers-lieu du Grand Paris le plus underground, à cheval entre Paris et la Seine-Saint-Denis. Jusqu’au 31 octobre, ce club en plein air localisé entre la Porte de Pantin et celle de la Villette, au Kilomètre 25 du périphérique vous l’aurez compris, invitera artistes house et techno dans son village nocturne, roi de l’upcycling puisque c’est une ancienne déchèterie !

 

Topito conçu et cousu main by Fred Sugnot